EDITO du 20 NOVEMBRE 2022

Jésus en montant au calvaire est chargé d’un bois : la croix. Il entre à Jérusalem pour mourir sur la croix. Et c’est justement ici que sa mission se précise. C’est justement ici que resplendit son être de Roi de l’univers : Il prend sur Lui le mal, la saleté, le péché du monde et aussi notre péché, à nous tous, et il le lave : guerres, violences, conflits économiques ……….

De la croix (où il a siégé), il monte au ciel pour s’asseoir sur le Trône royal, à la droite du Père. Des questions peuvent surgir de nos esprits : est-ce que le Père a son Trône et Jésus son Trône propre dans le Royaume, ou bien Jésus est-il assis sur le Trône du Père ? (Luc 1,32 et 33 ; Actes 2,30)
On se demande s’il y a le Trône du Père et le Trône du Fils à droite comme peuvent nous faire penser les passages qui disent que Jésus est assis à la droite du Père (Marc 16,19).
Ce qui pourrait nous faire douter, c’est qu’il est dit que Jésus est héritier du trône de David. Là, il semblerait que le Trône de Jésus serait différent de celui du Père. Le Trône de David est l’équivalent en chair du Trône spirituel de Dieu.

Laissons tomber les spéculations qui embrouillent.
Il y a une symbolique derrière le mot trône : il représente le règne, le pouvoir sans forcément être question du siège où l’on s’assoit (Trône de justice, d’Amour, de Vérité, de Paix …..).
Une couronne d’épines a été posée sur la tête de Jésus avant sa crucifixion.
Nous aurons aussi nos couronnes d’épines à porter ici-bas : les épreuves subies, les larmes versées, les souffrances expérimentées ……

Avec nos joies et nos peines, marchons ensemble vers le Royaume où Dieu nous réserve son Trône de Gloire.

Père Emmanuel WEISSAN