EDITO 14° DIMANCHE DU TEMPS ORDINAIRE – B – 7 JUILLET 2024
Il est plus difficile d’être apprécié chez soi qu’à l’étranger ; les talents de quelqu’un ne sont jamais
assez reconnus par les siens. On a usuellement moins de succès en son pays qu’ailleurs. C’est
parmi les siens qu’on a le moins de chance d’être cru.
« Les nombreux auditeurs frappés d’étonnement disaient : D’où cela lui vient-il ? Quelle est cette
sagesse qui lui a été donnée, et ces grands miracles qui se réalisent par ses mains ?
N’est-il pas le charpentier, le fils de Marie, et le frère de Jacques, de José, de Jude et de Simon ? Ses
sœurs ne sont-elles pas ici chez nous ? ».
Jésus leur disait : « Un prophète n’est méprisé que dans son pays, sa famille, et sa propre maison ».
Les plus proches de Jésus ne sont pas les mieux préparés à faire le bon choix. Ils se sont fermés à la
Parole de Jésus et à son action.
Il faut noter que miracle et foi vont de pair. Là où il n’y a pas de foi, il ne peut y avoir de miracle.
Jésus dit une Parole qui dérange. Les auditeurs devaient se dire : de quel droit nous fait-il la
leçon ?
Le monde moderne n’est pas toujours accueillant à la Parole de Dieu. Cette difficulté à accueillir la
Parole ne facilite pas l’orientation à donner à notre existence. Il nous est bon de trouver une vérité
sur laquelle nous appuyer en confiance.
Cette vérité, c’est Jésus. Il est LA PAROLE qui sauve.
« Je suis le Chemin, la Vérité, la Vie. » (Jean14,6)
Père Emmanuel